Notre pays, jadis connu sous le nom de 'pays des Maures', avait suscité de nombreuses convoitises. En plus des Français qui souhaitaient le garder aussi longtemps que possible,
Il y a un terme que les communautaristes ne tolèrent pas et dénigrent constamment pour nuire à la cohésion nationale. Il s’agit de ‘’l'intégration’’ qu’ils confondent volontairement avec l’assimilation.
Il y a de nombreux conflits ethniques postcoloniaux qui se produisent en Afrique de l'ouest. Au Nigeria, on évoque un conflit dû à des intérêts antagoniques entre agriculteurs et éleveurs. Au Burkina Faso, au Niger et au Mali, on pointe du doigt le fondamentalisme religieux.
D'après certains nationalistes négro-mauritaniens, la victoire de notre compatriote Sidi Ould Tah est principalement attribuable au soutien des États négro-africains, en soulignant au passage que les Arabes ne lui avaient pas apporté leur soutien.
Certains généalogistes négro-mauritaniens font souvent référence aux multiples cas de métissage qui ont eu lieu au fil du temps entre les différentes composantes de la société mauritanienne.
Abdou Diouf, l'ancien président sénégalais, a été fortement influencé par le discours anti-maure diffusé par les propagandistes poulo-toucouleurs, au point qu'il a tenté de faire jouer à son pays le rôle de gendarme de la sous-région ouest-africaine pour assurer la protection des Peuls de Mauritanie prétendument persécutés.
Il ressort clairement des statistiques coloniales que les Maures étaient les plus nombreux parmi toutes les autres ethnies du pays. Toutefois, le leadership politique de la communauté noire n'a pas mis beaucoup de temps à nier l'existence d'une telle majorité.
Avant de déclarer la Mauritanie comme un pays indépendant, le colonisateur français avait demandé à ses habitants arabes et négro-africains de s'unir pour former le futur État décolonisé. Cela a été réalisé, mais depuis, leur unité est toujours mise à l'épreuve et ils lui cherchent une raison valable.